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APPEL D'OFFRES

APPEL D'OFFRES : INFOGERANCE COMPLETE DU SERVICE INFORMATIQUE DU LFI TOKYO

Le lycée français international deTokyo (LFI Tokyo) lance un appel d'offres pour l'infogérance complète de son service informatique.

Call for tenders : INTERNATIONAL FRENCH school IN TOKYO IT service outsourcing 

The International French School in Tokyo is issuing a call for tenders for the complete outsourcing of its IT service.

English follows french.

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INFORMATIONS PARENTS

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J-04 SOUVENIRS

Souvenirs du LFJT par Béatrice AKIEDA ancienne élève promotion 1989 (extrait du livre le lycée français international de Tokyo Récits d'hier à aujourd'hui 1967-2017, 東京国際フランス学園 1967-2017 昨日、今日、そして未来)

“Que de bons souvenirs quand je repense à ces années au lycée !

Je suis arrivée en 11e dans la classe de Mme ROULAND après une année et demie d’une école japonaise... J’ai commencé l’apprentissage de la lecture avec "Daniel, Valérie et le chien Bobby". Je me souviens avoir été étonnée par la variété des origines des élèves, la "vivacité" de certains camarades de classe qui ne tenaient pas en place et se retrouvaient au coin ou à la porte. Le dynamisme de l'institutrice m'avait aussi impressionnée. Elle attendait de nous qu'on attrape les cahiers au vol... il n'était pas possible d'être en classe de façon passive ! Pour la naissance de Séverin, nous avons eu une remplaçante Mme BASSET, il me semble. Il y avait en classe un hamster que nous prenions à la maison à tour de rôle en week-end.

Puis l'année suivante, je faisais une autre découverte avec la classe double niveau de Mme SABOURET. C'est aussi l'année où nous avons été en classe verte à Hokkaido. Je me souviens en particulier d'une blague que des garçons avaient faite à Bernard A. qui recevait une part de chocolat blanc, en réalité du savon ! J'ai un blanc sur l'issue de la blague... Nous allions au Budokan pour nous aérer en EPS et notamment courir à fond !

En 8e, nous avons eu M. GILLOT et je découvrais le mot «bourricot» dont la sonorité me faisait mourir de rire. Cette année-là, nous avons été à Kusatsu pour la classe de neige ensemble avec les 7e. Nous avons été en classe verte à Kiyosato aussi, mais était-ce en 8e ou en 7e ?

L'instituteur des "grands" M. ROULAND était, dans l'esprit d'une petite de primaire, un personnage impressionnant à la barbe rousse et fumant une pipe. Un objet rarissime pour des enfants qui grandissent à Tokyo !! Et bien plus vite que je ne m’y attendais, je me retrouvais élève de M. ROULAND. Avec lui, nous écrivions des poèmes... j'avais beaucoup aimé cet exercice.

Il y a eu un second séjour à Kusatsu pour 2 ou 3 semaines : école en matinée et ski l'après-midi. Après le sport, nous nous réchauffions au onsen. 1ère expérience de sauna avec les copines. On n'a pas compris pourquoi les adultes appréciaient cela. En veillée, nous avions des soirées déguisées, des bingos, des chants et des films…

Puis déjà la 6e, sans changer de bâtiment, nous vivions malgré tout un grand changement en passant d'une classe à l'autre. Quelle sensation de liberté ! Et les années se sont enchaînées, des amis qui partent et des nouveaux qu'on accueille. Des professeurs pour chaque matière, et selon les années, ils changent aussi. Dans le lot, il y a Michel, notre prof d’EPS, qui nous a toujours accompagnés de la 6e jusqu’à la terminale. Parmi les élèves aussi, il y a ceux que nous avons été obligés de quitter à cause des départs … et il y a aussi les piliers qui restent du début jusqu’à la terminale, formant un noyau dur ... je confesse que pour les nouveaux qui arrivent en 1ère ou en terminale, s’intégrer dans les groupes des franco-japonais n’a peut-être pas été facile. Mais il me semble quand même que nous n’avons pas été trop durs envers les nouveaux, et tous nous avons tissé de belles amitiés car on a toujours plaisir à retrouver tous les anciens (au moins par Facebook). C'est vraiment un sentiment très fort d'appartenance à une famille que je ressens.

Ensemble nous avons ri des imitations de profs, des coups incroyables que certains garçons faisaient tout haut ou parfois plus bas, en prenant quelques gros risques. Etait-ce en 5e, 4e ou 3e ? En tout cas, «Merci» notamment aux deux Fred, à Floris et à Jean-Gabin de nous avoir fait rire tant de fois. Jean-Gabin était vraiment incroyable. Il éditait un petit journal pour la classe dont certains articles ne faisaient pas toujours l'unanimité mais son initiative était celle d’un précurseur. Ce journal avait le mérite d'exister en insufflant vraiment un esprit d'unité aux deux classes de notre niveau. Le Lotteria ou le MacDo de Iidabashi, voyaient débarquer une bande de jeunes un peu sans gêne qui aimaient bien collectionner les cartons à gratter pour avoir encore plus de frites ou de Coca ! Tout ça grâce aux exploits plus ou moins corrects de Jean-Gabin et son inséparable Floris.

Nous apprenions beaucoup de choses indispensables (ou presque) en classe, mais le temps passé après l'école, soit au Jidokan, soit au Game Center, soit tout simplement sur nos trajets en train était de précieux moments d'amitié aussi. Au Jidokan, c'était en 6e, je me souviens des débats entre les pro-OVNI et les anti-OVNI. Les pro tenaient leur réunion dans une salle et les anti cherchaient à empêcher le bon déroulement de leur assemblée. Je me souviens qu'une porte a même fait les frais de cette opposition «musclée» entre deux courants de pensées... Plus tard, on est passé à la lutte contre les «Invaders» ou les «Pacman» et autres jeux, mais là, ce n'est plus un affrontement d'un groupe contre un autre. Les gars sont scotchés à leur écran... Pour les filles c'était moins passionnant et pourtant nous accompagnions parfois la bande au Game Center. Plus tard on passe au billard... puis arrive l'âge où enfin on est admis dans le foyer !

A notre époque (de septembre 1986 à juin 1989) les murs étaient rouges !! Une sélection musicale assurée principalement par Daniel, une table de Mah-Jong animée par Nicolas, des sacs, des casques, des livres & cahiers, et des affaires de sport qui traînent un peu partout... Collégiens, on osait à peine fixer le regard vers cette porte qui donne accès au sanctuaire des lycéens. Elle nous semblait être la salle où l'interdit était autorisé... Arriver en 2nde et franchir le seuil de cette zone, c'est faire un pas de plus vers le monde des adultes ! J'avais souvenir que les fumeurs étaient autorisés à prendre leurs clopes au foyer. Aujourd'hui, quand on y pense... c'est juste incroyable ! Fumeurs et non-fumeurs, nous nous retrouvions avec de la bonne musique.

Nous avions aussi l'autorisation de sortir pour aller acheter nos obento ou déjeuner au restaurant (le choix passait du Terry, aux râmen Asahikawa ou encore un restau de Ramla, le ekibiru de Iidabashi). Nous étions bien gâtés.

Enfin, pour compléter le tableau de notre vie diurne au LFJT (car je suis de cette «vieille» génération), nous avions aussi une fois par trimestre un rassemblement nocturne dans la cantine du lycée avec comme maître de cérémonie, notre inégalable DJ : Dan. Franchement, merci aux élèves organisateurs et merci au proviseur de nous avoir fait confiance à ce point. Je ne peux que nous féliciter aussi de ne jamais avoir dépassé les bornes qui auraient mis un coup d'arrêt à ces soirées. Elles étaient des occasions terribles pour nous voir à l'école mais de nuit ! On invitait aussi des amis externes de la Deutsche Schule, de St Mary's, Seisen, ASIJ, ou autres lycéens japonais... On était dedans à danser sur du OMD, Michael Jackson, Prince, Eurythmics, New Order, Phil Collins... On prenait l'air pour un brin de conversation sur la balançoire du petit parc en face ... J'étais de celles qui avaient l'heure fatidique de «jusqu'à minuit»... Je ne sais donc pas comment ça se terminait. Mais le proviseur n'a jamais eu à interdire nos «boums». On devait donc être relativement sages et il me semble que pour la promo 1989 nous avions eu 100% de réussite au bac !

Au LFJT, l'espace commençait à manquer et nous avons eu certains cours au lycée mais d'autres à l'Institut Franco-Japonais aussi. C'est là que nous avons passé notre bac. Mais c'est au lycée qu'on est venu recueillir nos résultats devant le hall d'entrée, juste à côté de notre foyer et du distributeur automatique de boissons réfrigérées. Cette porte vitrée maintes fois franchie... qu'on voyait sans le savoir presque pour la dernière fois. La terminale a été une année mémorable avec des camarades de toujours et des camarades fraîchement arrivés, une année studieuse et joyeuse. Nous n'étions qu'une trentaine en tout. Nous nous connaissions tous très bien. Je revois régulièrement un certain nombre d'entre eux. D'autres sont assez loin et je ne garde qu'un lien Facebook.

Et grâce à cet outil, j'ai retrouvé des amis qui ont quitté Tokyo bien avant l'ère de l'internet, bien avant l’âge où on pense à échanger les adresses même postales ! Via Facebook, je constate que les anciens du lycée sont toujours contents de retrouver un autre de la promo, ou bien encore un senpai ou un kohai ... En tout cas, à travers mes 11 ans au lycée, j'ai aujourd'hui des amis un peu partout sur la planète. Nous avons très tôt été sensibilisés à nous sentir comme des citoyens du monde, il me semble. 

Merci à chacun des profs que je n'ai pas pu citer ici, mais qui sont gravés dans ma mémoire ! Je ne peux m’empêcher de citer mes profs d’histoire-géo car c’est la matière que j’aimais le plus et que j’ai encore développée plus tard dans mes études supérieures : Merci M. BASSINO, M. LAURIOUX, Mme CHEMORIN et Mme ROSSI, mention très spéciale aussi à M. SCHIANO qui a réussi à m’intéresser, moi qui n’étais pas du tout scientifique, au développement de la photo et à l’astronomie avec le tout petit club qui observait le ciel d’hiver sur le toit du LFJT. Merci à tous mes profs de Maths, de Physique Chimie et Sciences Nat’ (à l’époque ça s’appelait ainsi) : M. PONCHELLE, M. FERREIRA, M. BLANCHON, Mme KIKUCHI, M. SCHIANO, M. LEFEBVRE, M. VESSEREAU et M. LECHANOWSKI. Merci aux profs de langues vivantes : M. BODEL, je n’arrive pas à retrouver le nom de la prof d’anglais en 5e mais elle nous faisait chanter à tous les cours avec le programme de « Hunter Street », M. THUILLEAUX, c’est horrible, je ne retrouve pas le nom du prof d’anglais de Terminale non plus ! M. MAC quelque chose… ? Merci Mme NAITO, Mme VAN HECKE, Mme SAKAI et Mme HORIUCHI pour le Japonais. Merci Mme FROBENIUS pour nous avoir appris Lili Marlene. Et comment oublier nos profs de français, car il faut le dire le français est une belle langue mais bien difficile à apprendre pour des franco-japonais qui grandissent à Tokyo : Merci Mme ONO, M. SINTES (qui était prof d’espagnol principalement), M. CAPDEQUI, Mme GUITARE et Mme VELIN. Pour la philo, nous avons eu M. LAGARDE avec son éternelle queue de cheval partiellement cachée sous son éternelle veste. En EPS, Michel et Sylvie BODIN d’abord puis Sylvie PARRA ensuite pour nous faire faire de la gym sur le toit et de l’athlétisme à « l’autre bout de Tokyo » . Enfin, Merci Mme SATO en Arts Plastiques et Mme NINOMIYA pour toute sa patience lors de nos cours de musique la salle était insonorisée, heureusement, et la prof ne s’est jamais fâchée ni découragée devant les élèves assez perturbateurs en classe… Merci à l’équipe de secrétaires administratives toujours souriantes. Merci M. PROUVEZE, M. DURIEUX, Mme ASTON, et aux proviseurs, je ne me souviens plus du nom du proviseur prédécesseur de M. MARTIN et M. LABAT. Merci à tous les surveillants dont les noms pour la plupart ne me reviennent pas mais j’ai encore les visages. 

Je pense n’avoir oublié personne, si jamais j’ai omis un nom, d’avance je vous prie de m’excuser. Merci au LFJT de nous avoir donné ce cadre pour nous épanouir. Longue vie au LFI Tokyo !”

 

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