ORIENTATION POST-BAC DES BACHELIERS DU LFI TOKYO

Au LFI Tokyo, l’orientation ne se résume pas à une liste d’affectations : c’est un chemin mûri, accompagné, assumé. Nos élèves avancent avec l’exigence qui caractérise l’enseignement français et l’ouverture qui définit Tokyo.
Depuis plus de dix ans, leurs trajectoires dessinent un mouvement clair : la France et le Japon s’affirment comme les deux rives d’un même fleuve, où l’ambition individuelle rencontre des écosystèmes académiques d’excellence.
Parce que nous travaillons à taille humaine, il convient d’emblée de poser la perspective : nos cohortes sont relativement modestes — environ 40 à 60 élèves au début des années 2010, et aux alentours de 100 ces dernières années. Dans un tel contexte, le déplacement d’un à trois dossiers peut infléchir un pourcentage de plusieurs points. C’est pourquoi nous privilégions la lecture longue, patiente, celle qui révèle des tendances authentiques.
Sur la période 2012–2025, la France reste la destination structurante. Après un creux à 52 % en 2016–2017, elle se stabilise durablement au-dessus de 60 % et atteint 68% en 2024–2025. Le Japon, quant à lui, maintient une attractivité régulière — entre 9% et 18% selon les années — pour s’établir à 15% en 2024–2025.
Les autres pays majeurs de l’enseignement supérieur anglophone (États-Unis, Royaume-Uni, Canada…) connaissent un reflux mesuré, passant de 34% en 2016–2017 à 17% aujourd’hui. Ainsi, 83% de nos bacheliers choisissent en 2024–2025 l’axe France–Japon : une géographie de la confiance, de la proximité linguistique et culturelle, mais aussi de l’opportunité concrète.
Cette cartographie épouse un second mouvement, académique celui-là : la préférence pour les filières sélectives. Les écoles spécialisées et grandes écoles accessibles dès le post-bac progressent régulièrement de 32% (2012–2015) à 68% en 2024–2025 — un record.
La CPGE, pilier historique du modèle français, demeure solide : autour de 15–25%. L’université, loin d’être délaissée, se repositionne dans ce paysage d’exigence : de 42% en 2015–2016 à 17% aujourd’hui, elle attire des profils qui recherchent une liberté intellectuelle cadrée par des parcours sélectifs, bilingues ou professionnalisants. Quant aux STS/DUT (devenus pour l’essentiel BUT), ils demeurent marginaux dans notre établissement, reflet de l’appétence de nos élèves pour des trajectoires à forte intensité académique.
Le millésime 2024–2025 illustre à lui seul cette double dynamique. Côté destinations : 68% France, 15% Japon, 17% autres pays. Côté études : 68% d’écoles post-bac, 15% de CPGE, 17% d’université, 0% de STS/DUT.
L’écart entre écoles post-bac et université atteint ainsi +51 points : non pas une opposition, mais la traduction d’une attente claire — celle d’une spécialisation lisible, d’un encadrement rapproché, d’un lien net avec les compétences du XXIe siècle (sciences, ingénierie, management, design, numérique, data). Dans le même temps, la voie CPGE confirme son pouvoir d’entraînement vers les grandes écoles, gage de profondeur intellectuelle et de rigueur méthodologique.
Derrière les chiffres, il y a des visages. Chacun a bénéficié d’un accompagnement construit : entretiens individuels, rencontres métiers, webinaires avec écoles et universités partenaires, retours d’expérience d’alumni. Cette ingénierie de l’orientation, tissée avec nos équipes pédagogiques et nos familles, permet à chaque élève de situer son projet à l’endroit exact où s’alignent goût, talent et exigence.
Le choix de la France s’explique par la densité de l’offre — grandes écoles, écoles post-bac sélectives, CPGE, universités de rang mondial — et par la promesse d’employabilité qu’elle porte. Le choix du Japon s’enracine dans des universités reconnues, des programmes anglophones et des doubles diplômes qui conjuguent excellence locale et standards internationaux. Entre les deux rives, nos élèves savent circuler, confortés par une identité franco-japonaise qui leur ouvre des réseaux, des stages, des opportunités concrètes.
À cette échelle d’effectif et surtout à l’étranger, l’orientation ne devient jamais mécanique : elle reste un art du sur-mesure. Nos pourcentages, nous les lisons avec prudence à l’année, avec conviction sur la durée.
Et la durée dit ceci : le LFI Tokyo prépare des bacheliers capables de rejoindre, en France comme au Japon, des formations sélectives de haut niveau, et de s’y distinguer.
Notre promesse aux familles tient en peu de mots : l’exigence d’un enseignement français, l’ouverture d’un environnement international, et l’attention d’un accompagnement individualisé.
東京国際フランス学園の卒業生は、フランス—日本を中心に進学(2024–2025:フランス68%、日本15%、その他17%)。
学術選択は選抜性・専門性の高いコースへ(ポストバカロレア68%、CPGE 15%、大学17%)。
小規模コホート(近年100名未満、2010年代前半は40–60名)であるため、年ごとの差は数名でも発生。
したがって複数年の傾向が有意。
個別面談、Parcoursup支援、同窓ネットワークを通じ、志を進路に結びつけるのが東京国際フランス学園の約束です。
LFI Tokyo graduates increasingly concentrate on the France–Japan axis (2024–2025 : France 68% , Japan 15%, Other 17%).
Study choices favour selective, career-oriented pathways (direct-entry schools 68%, CPGE 15%, universities 17%).
With small cohorts (<100 in recent years; 40–60 in the early 2010s), year-to-year shifts may reflect only a few students; multi-year trends are most meaningful.
Through personalised guidance and a strong alumni network, the International French School in Tokyo turns ambition into achievement.




