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APPEL D'OFFRES

APPEL D'OFFRES : INFOGERANCE COMPLETE DU SERVICE INFORMATIQUE DU LFI TOKYO

Le lycée français international deTokyo (LFI Tokyo) lance un appel d'offres pour l'infogérance complète de son service informatique.

Call for tenders : INTERNATIONAL FRENCH school IN TOKYO IT service outsourcing 

The International French School in Tokyo is issuing a call for tenders for the complete outsourcing of its IT service.

English follows french.

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CÉRÉMONIE DU 11 NOVEMBRE 2021

À l’occasion du 103ème anniversaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale, deux « Cérémonies du Souvenir » se sont déroulées à Tokyo et Yokohama.

Jeudi 11 novembre 2021, l’Ambassadeur de France au Japon, Monsieur Philippe SETTON, a accueilli dans la cour de la Résidence de France, à Tokyo, des représentants du lycée français international de Tokyo dans le cadre des commémorations de l’armistice du 11 novembre 1918. 

Ensemble, ils se sont ensuite rendus à Yokohama où une cérémonie était organisée au cimetière des étrangers.

Six de nos élèves de Terminale étaient présents (Misaki TORNATO - porte-drapeau France, Mathieu BAOT - porte-drapeau Europe, Elisa LANFRANCHI - lectrice d'un témoignage de la résistante Danielle CASANOVA, Emma IGUCHI-PELLEFIGUES - participante au lever des couleurs, Issey KAWASUMI-LE GUYADER et Aran YVON), ils étaient accompagnés de leurs professeurs d'Histoire-Géographie Gilles MASTALSKI et Matthieu SEGUELA et de la proviseure du LFI Tokyo, Anne-Laure CAMPELS.

Texte lu à la Résidence de France (Tokyo) par Elisa LANFRANCHI :

« Demain, 5 heures lever, 6 heures de fouille, puis départ en Allemagne. Nous sommes 231 femmes, des jeunes, des vieilles, des malades et même des infirmes. La tenue de toutes est magnifique, et notre belle Marseillaise a retenti plus d’une fois. Nous ne baisserons jamais la

tête ; nous ne vivons que pour la lutte. Les temps que nous vivons sont grandioses. Je vous dis au revoir ; j’embrasse tous ceux que j’aime. N’ayez jamais le cœur serré en pensant à moi. Je suis heureuse de cette joie que donne la haute conscience de n’avoir jamais failli et de sentir dans mes veines un sang impétueux et jeune. Notre belle France sera libre et notre idéal triomphera. »

Texte lu à Yokohama par Matthieu SEGUELA, Délégué Général du Souvenir Français au Japon : 

« Hommage au caporal Cyprien Eymard (1884-1916)

Le Souvenir Français est une association reconnue d’utilité publique placée sous le haut patronage du Président de la République. Elle a pour vocation de maintenir la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté et du droit, sont morts pour la France ou l’ont bien servie, qu’ils soient Français ou étrangers. Le Souvenir français a pour mission l’entretien des sépultures et des monuments commémoratifs - tâche à laquelle l’ambassade de France travaille efficacement -, la transmission des valeurs de la République aux jeunes générations et l’organisation d’actions mémorielles pour rendre hommage au courage des hommes et des femmes tombés au champ d’honneur.

En ce 11 novembre 2021, ce devoir de mémoire nous amène à honorer celle du caporal Cyprien Pierre Marc Eymard, mort au front il y a 105 ans et dont sera lue ici une courte biographie

Cyprien Pierre Marc Eymard, né le 22 janvier 1884 à Yokohama, a été tué le 7 octobre 1916 durant la bataille de la Somme. Il avait 32 ans. Il était le fils de Thérèse Bonabello (1848-1899) et de Claude-Nicolas Eymard (1844-1908), couple originaire de la ville de Briançon dans les Hautes-Alpes. En 1879, ses parents avaient décidé de s’expatrier au Japon où son père avait débuté dans une compagnie suisse d’exportation de soie japonaise. Avant de créer sa propre entreprise en 1885, la Claude Eymard & Co qui devait devenir une des plus importantes du pays dans le commerce de la soie. Dans la famille Eymard qui compte deux filles et quatre garçons, Cyprien est l’avant-dernier des six enfants. Il fait partie de ces premiers Français nés en terre japonaise sous l’ère Meiji. On sait peu de choses sur lui, si ce n’est, grâce à ses descendants, qu’il était très drôle et débordant de joie de vivre. A peine âgé de trois ans, il était le

meilleur professeur de japonais de son oncle Georges. Il ne se gênait pas pour lui réciter tout ce qu'il savait en japonais : "oshiko, buta, baka", d’enfantins mots interdits que de petits Japonais lui avaient appris. 

Devenu adulte, Cyprien travaille dans l’entreprise familiale aux côtés de ses 3 frères Claudin, César et Charles. Ce dernier deviendra le premier secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie française au Japon en 1918 puis le président.

Cyprien Eymard se marie à la fin des années 1900 et devient le père de deux petites filles. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en Europe en août 1914, il décide de partir combattre en France alors que son statut aurait pu l’en dispenser à l’instar de ses frères. En France, il est incorporé au 159ème Régiment d’infanterie le 6 octobre 1914 puis promu au grade de caporal le 3 septembre 1915. Il est blessé une première fois par balle le 30 septembre 1915 et sera décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire pour son courage. Après sa convalescence, il est affecté au 355ème Régiment d’infanterie le 21 juin 1916. Sous les ordres des généraux Foch et Fayolle et avec ses compagnons d’armes, il participe à la bataille de la Somme qui fut la plus meurtrière du conflit avec un million de morts de part et d’autre. 

Engagé dans l'offensive franco-anglaise dans la commune de Combles, Cyprien Eymard est tué le 7 octobre 1916 entre le hameau de Frégicourt et le village de Morval. Il est d’abord inhumé au bois de Leuze à Combles avant que son corps ne soit transféré au cimetière de Briançon, berceau familial des Eymard. Il y repose désormais sous une pierre tombale ornée d’une épitaphe en français et en japonais. On y lit ces lignes : « Venu de l’Extrême-Orient Pour défendre ta Patrie Tu dors en France ton dernier sommeil Mais ton coeur paternel est retourné là bas.»

« Là-bas », c’est ici, à Yokohama où il nous revient, en ce 11 novembre 2021, de porter dans nos coeurs la mémoire de Cyprien Eymard.»

 

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